الاثنين، 30 ديسمبر 2013

السبت، 28 ديسمبر 2013

Les pictogrammes de sécurités



La chimie au quotidien - Les pictogrammes de sécurités


http://www.lachimie.net/ article de Site: la chimie
Les pictogrammes de sécurité
Dans un laboratoire, ou au cours d'une manipulation en chimie, nous utilisons toute une série de produits. Mais nous en utilisons aussi dans notre vie quotidienne
Observe les produits ci-dessous. Ils sont disponibles en magasin et souvent utilisés, mais ils possèdent tous des pictogrammes indiquant des dangers, des risques et des précautions à prendre.
déboucheur chimique
détartrant
eau de Javel
Nous voyons des pictogrammes apparaître sous forme de carré orange. Ces symboles sont voués à disparaitre et sont remplacés dès janvier 2010 !
I. Les anciens pictogrammes de sécurité.
Fichier:Hazard C.svg
CORROSIF - C
Substance corrosive : elle attaque et ronge différents matériaux et notamment les tissus organiques.
PRÉCAUTIONS
Ne pas respirer les vapeurs de ce produit, et éviter tout contact avec les yeux, la peau et les vêtements.
EXPLOSIF  - E
Substance susceptible d'exploser sous certaines conditions définies.
PRECAUTIONS
Une telle substance doit être manipulée avec beaucoup de précautions. Elle se révèle souvent très imprévisible. Eviter les chocs et les frictions. Tenir éloigné des flammes et étincelles.
FACILEMENT INFLAMMABLE (F) ou HAUTEMENT INFLAMMABLE (F+)
Substance qui s'enflamme facilement.
PRECAUTIONS
Manipuler loin de toute flamme ou étincelle. Un tel produit doit être conservé à l'abri de la chaleur dans une zone ventilée et éloignée de tout comburant. Bien se renseigner sur ce type de produits avant leur utilisation : certains peuvent s'enflammer au contact de l'eau ou même de l'air.
COMBURANT - O
Substances facilitant les combustions. Les substances comburantes peuvent embraser des produits combustibles et/ou amplifier un feu existant, rendant ainsi son extinction difficile.
PRECAUTIONS
Une substance comburante n'est pas forcement dangereuse en soit. Elle n'est pas inflammable, mais c'est elle qui permet à un composé inflammable de brûler. De ce fait, une substance comburante ne doit jamais être conservée à proximité de substances combustibles.
POLLUANT POUR L'ENVIRONNEMENT - N
Substance dangereuse pour l'environnement.
PRECAUTIONS
Une telle substance ne doit pas être rejetée dans les eaux usées ( lavabo, WC, etc... ). Elle doit être récupérée après utilisation. Contacter une entreprise chargée de l’élimination des déchets polluants.
TOXIQUE (T) ou HAUTEMENT TOXIQUE (T+)
Substance dangereuse pour la santé par inhalation, ingestion ou simple contact cutané.
PRECAUTIONS
Un tel produit ne doit pas être respiré ni goutté. Il ne doit pas entrer en contact avec la peau ou les yeux. Il est impératif d'éviter tout contact avec le corps humain. Le non respect de ces consignes peut entraîner la mort ou la possibilité de dommages irréversibles par exposition unique, répétée ou prolongée. Consulter immédiatement un médecin en cas de malaise.

NOCIF - Xn
Substance pouvant donner lieu à des risques d'atteinte à la santé moins importantes que les substances toxiques.
PRECAUTIONS
Un tel produit ne doit pas être inhalé ou ingéré. Il ne doit pas entrer en contact avec la peau ou les yeux. Il est impératif d'éviter tout contact avec le corps humain. Le non respect de ces consignes peut entraîner la possibilité de dommages irréversibles par exposition unique, répétée ou prolongée. Consulter immédiatement un médecin en cas de malaise.
IRRITANT - Xi
Substance pouvant irriter la peau, les yeux et les voies respiratoires.
PRECAUTIONS
Eviter tout contact avec la peau et les yeux. Ne pas inhaler les vapeurs. En cas de projections sur la peau ou les yeux, laver à grande eau.

II. Les nouveaux pictogrammes de sécurité
accrocheSGH.gifCette nouvelle signalétique a été décidée par l'Europe et entrera progressivement en vigueur à partir de 2010 ! En 2015, tous les produits chimiques, ménagers comporteront ces nouveaux symboles ! Apprenons dès aujourd'hui leur signification !La plupart ressemblent aux anciens pictogrammes, mais des nouveaux apparaissent comme le < ! > ou le danger pour l'homme.
II.1. Signification et représentation des nouveaux pictogrammes
pictogrammesignification et mesures de sécurité
Comburant
Exemple de produits comburants :
  • Dioxygène O2
  • Ozone O3
  • Eau oxygénée H2O2
  • Halogène : Fluor, Chlore, Brome, Iode
  • Hypochlorite et autre hypohalogène
  • Chlorite, chlorate, perchlorate, et autres composé oxydé d'halogènes
  • Acide nitrique
  • Dioxyde d'azote (NO2)
  • Oxyde métallique (notamment oxydes de fer ou de cuivre)
  • Potassium iodates
  • Octasoufre (S8)
Inflammable
Exemple de produits inflammables :
  • L'essence, le pétrole
  • L'éther
  • Le méthanol (l'alcool)
  • Le méthane (CH4)
Explosif
Exemple de produits explosifs :
  • Nitrate d'ammonium (NH4NO3) : (catastrophe AZF à Toulouse)
  • La nitroglycérine
  • Gaz (hydrogène, acétylène, propane, butane, LPG
  • Les aérosols de tous genres (même vides) sont des bombes en puissance au-dessus de 50°C : purificateurs d'air, laques pour cheveux, peintures, vernis, dégivrants pour pare-brises, etc.
  • l'acide picrique
Toxique
Exemple de produits toxiques :
  • Méthanol, alcool à brûler, détachants
  • Désinfectants (créoline)
  • Peintures en aérosol (pour voitures par exemple)
  • Détachants, trichloréthylène
  • CCl4 (tétrachlorure de carbone)
Corrosif
Exemple de produits corrosif :
  • Déboucheur pour conduites, détartrants
  • Soude caustique, décapants
  • Acides forts, acide sulfurique (batteries)
  • Bases fortes (soude)
  • Nettoyants pour fours, toilettes
  • Produits pour lave-vaiselles (à l'état humide)
Danger pour la santé
CoCl2 * 6 H2OExemple de produits dangereux pour la santé (cancérigène, mutagène ou altérant la reproduction):
  • Le dibrome (Br2)
  • Arsenic (As)
  • Chloroforme (CHCl3)
  • Chlorure de Cobalt (CoCl2)
  • Formamide
Dangereux pour l'environnement
Exemple de produits dangereux pour l'environnement :
  • Certaines matières actives de pesticides (composés organochlorés : lindane, parathion) et de désherbants
  • CFC (chlorofluorocarbone)
  • Certains solvants (thiodicrésol)
  • Certains composés de métaux lourds (méthanesulfonate de cuivre)
  • PCB (polychlorobiphenyls)
  • PCT (polychloroterphenyls)
     
Gaz sous pression
Exemple de produits sous pression :spray.jpg
  • Peintures en aérosol (pour voitures par exemple)
  • Gaz en bonbonne (hydrogène, acétylène, propane, butane, LPG )
  • Les aérosols de tous genres (même vides) sont des bombes en puissance au-dessus de 50°C : purificateurs d'air, laques pour cheveux, peintures, vernis, dégivrants pour pare-brises, etc
Nocif / irritant
Exemple de produits Nocif/Irritant :
  • Le Chrome (Cr) : eczéma & allergies
  • Chloroforme (CHCl3) : somnolence ou vertige
  • Fluorure de sodium (NaF)
  • butylparaben, ethylparaben, propylparaben, isobutylparaben
  • carbonate de sodium
  • eau de Javel
  • acide acétique

الجدول الدوري الالكتروني

جلبت لكم يا زوار مدونتي الجدول الدوري من موقع خاص بالكيمياء


ماعليكم فقط الضغط على هذا الرابط http://www.lachimie.net/tab.ex.htm

ويمكنكم الحصول على المعلومات التي تريدون بكتابة العنصر المراد البحث عنه في الجدول الدوري
بالتوفيق جميعا



الأربعاء، 25 ديسمبر 2013

Le tableau périodique des éléments



Le tableau périodique des éléments, également appelé table de Mendeleïev, classification périodique des éléments (CPE) ou simplement tableau périodique, représente tous les éléments chimiques, ordonnés par numéro atomique croissant et organisés en fonction de leur configuration électronique, laquelle sous-tend leurs propriétés chimiques.
Son invention est généralement attribuée au chimiste russe Dmitri Mendeleïev, qui construisit en 1869 une table différente de celle qu'on utilise aujourd'huiN 1 mais similaire dans son principe, dont le grand intérêt était de proposer une classification systématique des éléments chimiques connus à l'époque en vue de souligner la périodicité de leurs propriétés chimiques, d'identifier les éléments qui restaient à découvrir, et même de pouvoir prédire les propriétés de ces éléments alors inconnus.
Le tableau périodique a connu de nombreux réajustements depuis lors jusqu'à prendre la forme que nous lui connaissons aujourd'hui, et est devenu un référentiel universel auquel peuvent être rapportés tous les types de comportements physique et chimique des éléments. En février 2010, sa forme standard comportait 118 éléments, allant de 1H à 118Uuo

TP N°4: oscillations forcées à deux degré de liberté

TP N°4: oscillations forcées à deux degré de liberté
d'après le Groupe:SM L2 Chimie Section C

TP N°3: oscillation libre à deux degré de liberté

TP N°3: oscillation libre à deux degré de liberté
d'après le Groupe:SM L2 Chimie Section C

TD:oscillations libres à un degré de liberté amortis

 TD:oscillations libres à un degré de liberté amortis
d'après le Groupe:SM L2 Chimie Section C

TP2:oscillation forcée à un degré de liberté

TP N°2: oscillation forcée à un degré de liberté
d'après le Groupe:SM L2 Chimie Section C

TP1:oscillation libre à un degré de liberté

TP N°1: oscillation libre à un degré de liberté
d'après le Groupe:SM L2 Chimie Section C




Vibrations et Ondes Mécaniques Cours & Exercices

Ouvrage Vibrations et Ondes Mécaniques de Site USTHB
Cours & Exercices





 

cours VOM résumé 2èmé SM


La Physique

La Physique

La physique est la science qui tente de comprendre, modéliser voire expliquer les phénomènes physiques du monde (de l'univers). Elle correspond à l'étude du monde extérieur, des lois de sa variation et de son évolution

La Chimie

La Chimie

La chimie est une science de la nature. Elle est divisée en plusieurs spécialités expérimentales et théoriques à l'instar de la physique et de la biologie avec lesquelles elle partage parfois des espaces d'investigations communs ou proches.
Selon l'American Chemical Society (ACS), une grande association de chimistes, la chimie étudie :
les éléments chimiques à l'état libre, atomes ou ions atomiques, et les innombrables et diverses associations par liaisons chimiques qui engendrent notamment des composés moléculaires stables ou des intermédiaires plus ou moins instables. Ces entités de matière peuvent être caractérisées par une identité reliée à des caractéristiques quantiques et des propriétés précises.

les processus qui changent ou modifient l'identité de ces particules ou molécules de matière, dénommés réaction, transformation, interaction....
les mécanismes intervenant dans les processus chimiques ou les équilibres physiques entre deux formes. Leurs définitions précises permettent de comprendre ou d'interpréter avec des hypothèses l'évolution matérielle avec en vue une exploitation des résultats de façon directe ou induite.
les phénomènes fondamentaux observables en rapport avec les forces de la nature qui jouent un rôle chimique, favorisant les réactions ou synthèse, addition, combinaison ou décomposition, séparation de phases ou extraction. L'analyse permet de découvrir les compositions, le marquage sélectif ouvre la voie à un schéma réactionnel cohérent dans des mélanges complexes.
La taille des entités chimiques varie des simples atomes ou molécules nanométriques aux édifices moléculaires de plusieurs dizaines de milliers d'atomes dans les macromolécules, l'ADN ou protéines de la matière vivante (infra)micrométrique, jusqu'à des dimensions parfois macroscopiques des cristaux. En incluant l'électron libre composant des réactions radicalaires, les dimensions des principaux domaines d'application se situent globalement entre le femtomètre (le fermi ou 10-15 m)1 et le micromètre (l'impropre et trivial micron ou 10-6 m).
L'étude du monde à l'échelle moléculaire soumise paradoxalement à des lois singulières, comme le prouvent les récents développements nanotechnologiques, permet de mieux comprendre les détails de notre monde macroscopique. La chimie est qualifiée de « science centrale »2 en raison des puissants liens qu'elle possède avec la biologie et la physique, ainsi qu'avec la médecine, la pharmacie, l'informatique et la science des matériaux, sans oublier des domaines appliqués tels que le génie des procédés.
La physique et surtout son instrumentation sont devenus hégémoniques après 1950 dans le champ de la science de la matière. Les avancées en physique ont surtout refondé en partie la chimie physique et la chimie inorganique. La chimie organique par l'intermédiaire de la biochimie a partagé des recherches valorisant la biologie. Mais la chimie n'en garde pas moins une place incontournable et légitime dans le champ des sciences exactes : elle fournit des produits, découvre ou invente des structures moléculaires qui bénéficient de façon extraordinaire à la recherche physique ou biologique. Enfin, il ne faut pas déconsidérer l'héritage cohérent que les chimistes défenseurs marginaux des structures atomiques ont légué aux acteurs de la révolution des conceptions physiciennes au tout début du XXe siècle

Le Savoir

Le savoir

Le savoir est défini habituellement comme un ensemble de connaissances ou d'aptitudes reproductibles, acquises par l'étude ou l'expérience


Étymologie (la source): Site de wikipédia http://fr.wiktionary.org/wiki/savoir)

Du latin populaire *sapēre, en latin classique sapĕre, « avoir de la saveur », avec influence de sapiens « sage », d'où « être perspicace », « comprendre », puis « savoir », et élimination du classique scire « savoir ». Très ancien français : sabir (Serments de Strasbourg), puis saveir, et enfin savoir. Pendant très longtemps, du moyen français jusqu'au XVIIIe siècle, le mot s’écrivait sçavoir par fausse régression au latin classique scire (« savoir »). Il fallut attendre 1740, pour que l’Académie française enregistrât, en la 3e édition de son dictionnaire, le mot sous sa graphie actuelle.
 

Définitions

En français, les termes de connaissances et savoirs sont employés alors que, par exemple, l'anglais utilise knowledge dans tous les cas. Ce décalage a une origine ancienne puisque le mot provient du latin sapere, verbe qui employé intransitivement indiquait une entité qui possédait une saveur. Il n'y avait donc alors pas de référence au moindre processus cognitif. Ce n'est qu'au Moyen Âge qu'émergea le sens actuel après avoir transité par une forme figurée désignant une personne en quelque sorte « informée ». À partir de cette époque, le fait de savoir fut considéré comme une attestation ou garantie de sagesse, association qu'on retrouve de nos jours sous la forme de la confusion traditionnelle entre le savoir et l'intelligence ; des oppositions telles que « tête bien pleine » et « tête bien faite » rappelant que les choses ne sont pas si simples.
Tout comme savoir et connaître ne s'emploient pas dans les mêmes contextes, on distingue savoir et connaissance :
  • Le savoir désigne une construction mentale individuelle qui peut englober plusieurs domaines de connaissance. Pour Littré (1877), ce terme ne s’employait qu’au singulier et était défini comme «Connaissance acquise par l'étude, par l'expérience1». Le TLFI amplifie cette définition : « Ensemble des connaissances d'une personne ou d'une collectivité acquises par l'étude, par l'observation, par l'apprentissage et/ou par l'expérience 2. »
  • La connaissance se réfère, quant à elle, à un domaine précis extérieur au sujet : connaissance d’une langue, d’une discipline. Ce terme s’emploie généralement au pluriel : connaissances usuelles, connaissances pratiques, base de connaissances, etc.
Savoir et connaissance s’opposent au domaine de la croyance.
Le savoir se distingue par divers traits d'un ensemble de connaissances en particulier par la dimension qualitative : l'acquisition d'un savoir véritable suppose un processus continu d'assimilation et d'organisation de connaissances par le sujet concerné, qui s'oppose à une simple accumulation et rétention hors de toute volonté d'application. Au niveau individuel le savoir intègre donc une valeur ajoutée en rapport avec l'expérience vécue et de multiples informations contextuelles. Chaque personne organise et élabore son savoir en fonction de ses intérêts et besoins ; la composante consciente et volontaire de cette élaboration s'appelle la métacognition. La plupart des « savoirs » individuels sont naturellement utiles à l'action, à sa performance, sa réussite : « Savoir, c'est pouvoir ! ». C'est aussi sur des mises en situation que reposent les meilleures évaluations du savoir alors que des tests basés sur la seule restitution d'informations ne garantissent pas sa qualité et par conséquent sa valeur. De même, le savoir se rend plus visible et pratique sous le nom de « savoir-faire », « savoir-vivre », etc. Les savoirs les plus intellectuels reposent sur l'appropriation ou création de concepts, en parallèle avec le développement des « savoirs scientifiques » ou de la philosophie. La notion de "savoir être", quant à elle, utilisée notamment dans le champ de la formation des adultes renvoie aux attitudes et comportements qu'un sujet met en œuvre pour s'adapter à un milieu.
Si le savoir est à l'origine une composante personnelle et individuelle, le concept s'étend naturellement à toute entité capable d'une capitalisation analogue de son expérience :
  • les autres animaux et autres organismes « savants » ;
  • les communautés ou groupes humains et donc l'humanité dans son ensemble ; on parle de « savoirs traditionnels », « savoirs spécialisés », « savoir de l'Humanité », etc. ;
  • certains systèmes informatiques, sans que cela pose l'équivalence du savoir humain et du savoir de la machine nommée telle qu'il est mis en œuvre dans un système expert ;
Chaque communauté repose sur un savoir partagé ; c'est une composante de son identité. Le poids et la reconnaissance de ce savoir et donc du savoir présentent des formes variables, mais le sort de la communauté est généralement lié à la conservation de ce patrimoine immatériel. Au sein des sociétés et cultures, l'éducation a pour mission d'aider à l'appropriation du savoir collectif élémentaire, on parle ainsi d'acquisition d'un socle commun, l'enseignement complétant l'acquisition de connaissances et savoir-faire disciplinaires, pendant que la formation professionnelle est chargée de la transmission des savoirs professionnels.
Le savoir se présente donc généralement comme une valeur collective ; une ressource de nature immatérielle. De ce point de vue, laissant provisoirement de côté l'insaisissable dimension psychologique, cette valeur prend l'allure d'un bien et même d'un « bien économique ». On réifie donc cette réalité en la matérialisant dans le langage. On parle donc de :
  • acquisition du savoir, accès au savoir, appropriation des savoirs ;
  • transmission du savoir, échanges de savoirs, partage du savoir, circulation du savoir ;
  • gestion du savoir (GS), maîtrise des savoirs, valorisation des savoirs.
Selon les époques et les cultures, la conservation du savoir et la transmission des connaissances s'appuient sur la communication orale et l'expression écrite. Des « entrepôts du savoir » sont créés et entretenus comme mémoire collective : bibliothèque, centres de documentation, etc.
Dans une certaine mesure, le savoir se transmet de manière informelle par la communication entre pairs ou interaction entre membres de statuts comparables. L'efficacité de la transmission étant pour une part fonction de la plasticité mentale de l'apprenant, elle-même fonction de son âge en particulier, la pédagogie étudie les conditions de ces transmissions entre novices et apprenants et leurs maîtres ou professeurs plus expérimentés ou plus savants.

Gestion du savoir

La gestion du savoir (GS) a pour objectif la valorisation du savoir au sein d'une entreprise ou d'une organisation pour de meilleures performances. Elle se compose de pratiques diverses soutenant la création de savoirs, l'organisation du savoir collectif et les capacités de son exploitation par les personnels. Ce secteur a commencé à émerger en fin des années 1980 quand la quantité d'informations disponibles s'est avérée excéder les capacités de leur intégration par les organismes.
La gestion doit s'appuyer sur une « culture du savoir » partagée par la communauté et rester en phase avec cette dimension. « Rétention d'informations », « culte du secret », etc., sont des réflexes qui doivent parfois être modérés avant tout autre objectif. D'un certain point de vue, la GS est à la Connaissance, ce que l'Information est au système d'information de l'entreprise. Les facteurs humains, sociaux doivent toujours être pris en considération pour une bonne compréhension de la démarche et la reconnaissance de sa légitimité : c'est l'ensemble de la structure qui doit se penser comme « organisation apprenante ». Le savoir doit être perçu comme la possibilité de prestations ou de produits de qualité supérieure.
La gestion du savoir s'attache d'abord à expliciter le « capital intellectuel » des employés en association avec la « mémoire » organisationnelle. Les investigations et initiatives nécessaires doivent valoriser simultanément la place du savoir de chacun au sein de l'activité. Cela comprend :
  • la mise en formes explicites de savoir-faire implicites. On se demandera en particulier quel est le déficit de la « mémoire organisationnelle » en cas d'absence ou de départ de tel ou tel employé. On peut parler de « savoir instable ».
  • le recensement de multiples formes de compétence restées méconnues, sans se restreindre au secteur d'activité ou au cadre professionnel. Cela rejoint naturellement les démarches de validation des acquis professionnels et la détermination des parcours de formation. On peut parler de « savoir méconnu » plutôt que de « savoir caché » (qui relèverait plutôt des secrets professionnels et apparentés).
À ce stade, les grandes lignes d'une « cartographie du savoir » peuvent déjà être déployées ; la confrontation de cette carte avec la structure et fonctionnement de l'organisation peut permettre de relever ses faiblesses du point de vue de la valorisation du savoir (gestion des ressources humaines).
Alors, selon l'organisme concerné, une dynamique de création de savoirs doit être progressivement mise en place. Cette démarche pourra à un autre niveau accompagner ou soutenir toutes les modalités de changement de l'organisation (logique de projet, évolutions et mutations). Il s'agit donc de développer et consolider les formes de communication (échanges d'idées) et de créativité en les orientant vers la réalisation de ressources pérennes réutilisables.
La gestion du savoir peut être ainsi conçue comme la zone commune à la veille informationnelle et à l'information et communication internes. La complexité de ces processus requiert des investissements dans les technologies de l'information. L'informatique est employée aux différents stades de la valorisation du savoir, en particulier dans la gestion et la communication de la documentation et autres mises en forme des connaissances.
Une fois les savoirs inventoriés et préservés dans un processus d'accroissement continu, il faut garantir l'accès de tous à ces ressources, pour finalement vérifier et soutenir leur usage dans les pratiques effectives. Pour les grandes organisations au moins, le modèle global peut être une espèce de « marché du savoir » où l'offre et la demande devraient coïncider et satisfaire à tout moment les besoins des producteurs et des consommateurs. Cette adéquation ne doit pas être uniformisante et façonner un employé moyen, mais au contraire se préoccuper notamment de l'accessibilité d'un même savoir à des « clients » très divers.
Comme il a été dit, les facteurs psychologiques, les composantes relationnelles, ne doivent jamais être sous-estimées à tous les stades de la valorisation du savoir, au risque de voir surgir des réactions et des désordres imprévus bien contraires à l'intention première. Il ne faut pas oublier que l'élaboration ou acquisition d'un savoir véritable demande du temps, de la disponibilité et donc avant toute chose une réelle motivation ; motivation qui peut se nourrir du gain d'autonomie qu'apporte à toute personne une meilleure gestion de son savoir propre. On n'oubliera pas non plus que l'organisation peut n'avoir aucun intérêt à maintenir certains savoirs. Comme tout acteur social, elle peut "ne rien vouloir savoir" de certains de ses propres défauts, ou de son propre passé. Elle peut vouloir ignorer qu'elle n'est pas seulement une "machine à profit", mais aussi partie prenante d'une société d'êtres humains qui ne sont ni des clients ni des employés, mais des concitoyens. Mais il est sans doute inhérent à toute institution humaine de ne bâtir ses propres savoirs qu'en en refusant d'autres.
Sources : « Introduction à la gestion du savoir dans la fonction publique », Centre canadien de gestion sur l'organisation apprenante, avril 1999.

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